Haki le Joyeux & Rokü Menton-brûlant

Vous arrivez devant une souche putride. A coté se trouve la porte qui donne sur la grande mine de la Guilde des Mines du Hall.
Malheureusement vous n'y avez pas accès, seuls les membres ont cet honneur.


Haki le Joyeux pensait encore à ces maudits rats quand il arriva devant la souche putride.

- Maudites bêtes, toujours à me filer sous le nez juste au moment où je dois les achever ! Pas étonnant que l’Ancien n’ait pas été content que je rentre bredouille…

C’est perdu dans ses pensées qu’il a fait tout ce chemin jusqu’au repaire de la Guilde des Mines du Hall… D’où son retard…

- Bon, je pense que je suis arrivé. Mais point de Yako dans les parages : me serais-je trompé d’endroit…?

Haki pensait toujours à Yako avec bienveillance. Et pour cause ! C'est à ses côtés, ainsi qu'aux côtés de Rokü Menton-brûlant, qu'il a vécu ses premières aventures et ses premières batailles dans les Mines du Roi Goblin. Sans eux, nul ne sait si Haki serait toujours de ce monde à l'heure actuelle ! A force, on les a même nommé "La Fine Équipe"... C’est donc pour toutes ces raisons qu’il se retrouve aujourd’hui devant cette immense porte…

- Le mieux qu’il me reste à faire, c’est de patienter. En attendant, qu’est-ce que je pourrais faire pour être sûr d'étriper un rat si j'en croise un…

Attiré par le ronchonnage intempestif de Jefferson, Dabihul s'approche de la Grand'Porte du Central pour jeter un oeil à ce qui peut bien se tramer dehors...

!!!
C'est terrible ! Nous voilà victimes d'une Nain-Vasion ! TP, sors le répulsif à gob', faut qu'on en pulvérise fissa sur tout le perron !!

Haki n'était pas connu pour être le plus vif des trolls. Loin de là...
Par conséquent, il n'a pas bien saisi tout ce qu'il venait de se passer.

Tout d'abord, il a cru voir un gros rat (ou un petit troll ???) s'adressant à lui - qui ne ressemblait soit dit en passant aucunement aux rats qui l'avaient tant contrarié. Ensuite, il a entendu de derrière la porte la voix de troll la plus puissante qu'il ait jamais entendu.

Mais surtout, il a vu que la porte s'était enfin ouverte ! Et c'est bien tout ce qu'il a retenu.
Et malgré le danger évident que cela représentait, il s'approcha de l'immense entrée en bois, frappa de toute ses forces et cria joyeusement...

- Bonjour tout le monde ! Je m'appelle Haki le Joyeux et je suis à la recherche d'un petit troll mineur qui s'appelle Yako Main-de-pierre !!! Est-ce que vous l'auriez vu dans les parages ?


[HRP]Ha ben j'étais justement en train de rédiger ma réponse ! :-D Désolé pour la reponse tardive ![/HRP]

Rokü, fatigué et assoiffé par à une marche de nombreux jours, arriva devant la souche putride.
On pouvait rapidement voir par sa démarche qu'il n'était pas quelqu'un d'agile.
Au vue de son visage, il paraissait assez jeune.
On pouvait aisément comprendre qu'il n'était pas très content du fait qu'on pouvait l'entendre grommeler dans sa barbe roussie ses quelques mots.


Yako, Haki, maudits compagnons, vous savez que je n'aime pas marcher.
J'espère que vous êtes là-dedans.


Rokü s'approche de la porte, lève la tête et contemple la grandeur de la porte.


Que diable, cette porte est grande et de très bonne manufacture. Yako m'avait un peu parlé d'eux mais je suis curieux de rencontrer les habitants de cet endroit.

Rokü pose la main gauche sur la porte et, du poing droit,  frappe trois fois la porte.
Il recule, s'assoit et attend.

Ce n'est que beaucoup plus tard que la porte finit par s'ouvrir à nouveau. Un troll apparaît sur le seuil, une table sur l'épaule et un fut de calvok sous le bras.

Bon, vu que le chef à décidé de gazer la tanière, on à meilleur temps de s'installer carrément là devant pour boire un coup.

Le troll - qui ressemble furieusement à un gros rat - pose sa table et son fut. Son regard se promène sur les trois petits trolls poirotant dans la caverne avec apparemment grand embarras. S'adressant alors à eux :

L'accueil n'a pas été tout à fait celui que vous escomptiez n'est-ce pas ? Venez vous assoir, qu'on puisse enfin causer.

Puis, se tournant vers l'entrée de la tanière :
TP ! Ramènes-nous des tabourets et des choppes tu veux bien ?

Son regard revient sur les trois petits, et se fixe plus intensément sur celui du milieu :
Pour toi Haki, de simples excuses suffiront pour t'assoir à cette table avec nous et me faire oublier tes réflexions inopportunes sur ma condition.

Le rat s'assoit et invite d'un geste les trois trollinets à faire de même.

Alors comme ça, vous voulez devenir mineur ? Racontez nous donc comment vous en êtes arrivé là et ce que vous attendez de notre guilde de bagnards. Mais déjà laissez moi me présenter : On me nomme Jefferson. J'ai deux ou trois responsabilités ici, dont la plus importante est de saper l'autorité du chef.

Rokü, s'étant à moitié endormi de fatigue, se trouva réveillé par une grosse voix et aperçu rapidement une main rocailleuse accroché un panneau illisible. Rokü se fît la réflexion que cette grosse patte recouverte de pierres devait appartenir à un troll bien rustre. Il resta le cul par terre à somnoler.
Un instant plus tard, un individu, ressemblant à un gros rat arrive devant Rokü. Rokü se souvient de quelques propos de son ami Yako.

Tu es le célèbre Jefferson, Gros veinard de No'yel du 10ème cycle après Ragnarok, Pogoteur du X ème Cycle et Survivant de la Peste Scrofuleuse. J'ai déjà entendu parler de toi.
Je te remercie pour ton hospitalité trollesque ou ratesque, comme bon te sembleras.
Je me nomme ...

Rokü n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'un gros troll, assez mal-odorant, arriva en trombe et déposa des tabourets. Rokü se dit que ce troll là devait être le très connu Troll Puant. Il n'eu même pas le temps de le remercier que le troll était déjà parti dans un baroufle impressionnant. Il prit un tabouret commu lui suggérait Jefferson et s'assit.

... Donc, je disais, je me nomme Rokü. Je suis ravi de faire ta connaissance Jefferson.

Malgré sa jeunesse, Rokü essayait de rester très sûr de lui. Toutefois, on pouvait décerner sur son visage la joie de s'adresser aux grands trolls de la célèbre Guilde des Mines du Hall.

Effectivement, je souhaiterai rejoindre la famille des mineurs si vous me le permettez. Celle-ci me semble grande, respectable et prospère.
Je ne te cache pas que j'ai un petit penchant aux mélanges explosifs de potions également.

Tu peux tout de suite arrêter l'hémorragie dithyrambique mon jeune ami. Mon seul mérite est d'être encore en vie. Le seul ici à être digne de louange reste notre chef, Dabihul (si beau, si grand, si fort et si bleu).

(Puis, sur le ton de la confidence : ) D'ailleurs quand tu t'adresseras à lui surtout n'oublie pas, son nom se prononce Daube-y-ouille, il déteste quand on écorche son petit nom.   

La chimie est une bonne occupation. Je pratique un peu moi-même. Et le chef a mené plusieurs séries d'expérimentations sur la stabilité des différents mélanges possibles. A l'occasion il sera surement ravi de t'en parler et de te montrer deux ou trois trucs là dessus. (Baissant une fois de plus le ton jusqu'au chuchotement : ) En fait ces expériences ils les a faites sur nous. Regarde un peu ici sur mon épaule, les poils n'y ont même jamais repoussé...

(Reprenant d'une voix normale : ) Mais fais quand même attention avec ces petites fioles de toutes les couleurs, car il y a parfois des conséquences lourdes et surtout irrémédiables. Comment crois tu que Troll Puant ai obtenu son nom et son odeur ? Le pauvre, on a même jamais réussi à ravoir les couleurs d'origines... (Il chuchote encore : ) Encore un mélange du chef qu'il a expérimenté sur nous et qui a mal tourné !!! Mais si, je vous le jure !!! Vite, sauvez-vous d'ici pendant qu'il en est encore temps ! Courez si vous tenez à vos poils ! Mais je ne vous ai rien dit hein... chut !

A ce moment le vacarme d'un troll en approche se fit entendre de la tanière derrière eux. Le temps que les regards fassent un aller retour de la table à la porte de la tanière, puis de la porte à la table, Jefferson s'était éclipsé (non sans emporter sa choppe avec lui).

De longues minutes s'écoulent, troublées seulement par quelques rires démoniaques ou hurlements de joie déments. Le calme finit par revenir dans l'entrepôt principal du central minier, et les lourdes portes sont enfin ouvertes afin de renouveler l'air devenu nauséabond.
Ce faisant, le vieux Maître des Clés remarque la présence de ces jeunes trõllinous en train de siroter leur Calvok devant l'entrée du central. Suspicieux, il s'enquiert :

C'est pour une commande ?

Entendant la porte s'ouvrir, Rokü se lève, lentement, mais il se lève. C'est un jeune troll, le calvoc a vite effet sur lui, surtout que ces derniers jours n'étaient pas très reposant pour lui. Il marmonne dans sa barbe.

Ces runes peu familières, cette peau gris sombre, ces yeux rougeoyants, cette voix bourrue et rocailleuse... ça ne peut être que lui.
Grml grml.

Rokü donne un coup de pied dans le tabouret de son confrère Haki pour lui indiquer de se lever.
Il se souvient de ce que lui a dit Jefferson. La gorge un peu nouée, il avale sa salive, se redresse et finit par s'adresser au grand troll face à lui.

Salutations ô grand Dabihul, Maître des Clés de la grande Guilde Des Mines Du Hall, Màrtўr dû Nõrdhўkàn, Fière combattant des célèbres MountyBaston et Immuniseur de la Peste Scrofuleuse. C'est un honneur pour moi de vous rencontrer.
Je suis Rokü Menton-brûlant. Je suis un compagnon de Yako.
Je ne suis pas ici pour une commande mais car je souhaiterai rejoindre la famille des mineurs si vous me le permettez. Celle-ci me semble grande, respectable et prospère.
Je ne vous cache pas que j'ai un petit penchant aux mélanges explosifs de potions également. Je sais que vous même pratiquez cet art et je serai honorer d'apprendre à vos côtés.

Un peu abasourdi de s'entendre adresser sur un ton si obséquieux (et peut-être aussi encore sous l'effet des vapeurs de dénainfectant), le vieux Durakuir reste béat quelques secondes avant de reprendre ses esprits. Un sourire féroce se dessine sur son visage.

Rokü, hm ? J'ai entendu parler de toi, jeune Durakuir. Durakuir, Tank, et Mélangeur... Je crois que nous allons bien nous entendre

Tournant son regard vers Haki, il poursuit :

Entrez mes amis. Yako est déjà à l'intérieur.

Rokü, très heureux, ne parvient pas à dissimuler un grand sourire.

Merci à vous, Chef.

Rokü passe les énormes portes et entre dans les Mines du Hall.

Des mineurs, partout.
Il y en avait tout autour de lui...

Haki pensait :
- Mais qu'est-ce que je fais là ? Si ce n'était pas pour Yako et Rokü, je serai toujours en train de chasser du rat. Ou plutôt non : le dénommé Jefferson est en train de me faire revoir mon jugement sur eux. Peut-être qu'ils ne sont pas si méchants que ça... J'ai bien fait de m'excuser. Et son Calvok, ma foi, il a un goût de reviens-y...

Des mineurs mais surtout des colosses.
Il se sentait vraiment minuscule...

Toujours dans ses pensées :
- Et il y a aussi Troll Puant. Il porte bien son nom mais on voit tout de suite qu'il fait aussi parti des trolls importants de la guilde.

Bon, des colosses mais sympathiques néanmoins.
Après 2-3 gorgées de ce breuvage, évidemment, il se sentait plus à l'aise.

En regardant l'immense carrure du chef de la guilde, Haki (qui suivait ses pas) se disait tout de même :
- Là, on ne rigole plus. Dabihul. Le Chef. S'il est aussi fort qu'il ne le parait... Je me demande si un jour, je pourrai être aussi fort que lui...

Toujours en suivant Dabihul et Rokü qui avaient l'air de bien s'entendre, et en attendant de retrouver Yako, Haki regardait autour de lui les yeux grands ouverts : le Calvok aidant, ses pensées fourmillaient à la vue de cet endroit qu'il n'aurait jamais soupçonné.
Et pendant que la lourde porte se refermait derrière lui, un changement se produisit chez Haki : il se rendit compte qu'il n'était plus dans les Mines du Roi Goblin mais bel et bien dans le Hall.
L'unique, le grand, le vrai...


[HRP]Encore milles excuses pour ma réponse qui arrive après la guerre. Ce foutu IRL qui prend trop de temps !!![/HRP]

Ah !

Mais il parle en plus !?   

Tu sais les rats du Hall je les écrase aussi quand je les croise    T'inquiète pas, faut juste éviter les insultes généralisées comme la dernière fois, et tout se passera bien.

A la tienne !


*lève le bras pour boire une grande rasade*